Sep 20, 2010

[La pause-café] Lire les Téhilim (Psaumes) 7:18

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"Je rendrai grâce à l'Éternel pour Sa justice et je chanterai le Nom du Seigneur, du Très-Haut." (Psaumes 7:18)

Le Roi David avait une émouna (foi) totale et parfaite en Hachem. Peu importe ce qu'il vivait ou ce qu'il voyait, il savait avec la plus grande certitude que la Justice divine est irréprochable. Dans les versets précédents (16 et 17), nous avons expliqué les raisons pour lesquelles ne pas douter de la justice de D-ieu est essentiel.

Du subjectif à l'objectif

Nous entendons souvent des phrases telles que : « Je n'ai plus confiance en la justice de mon pays, » ou « ce jugement me redonne confiance en le système judiciaire, » ou encore « la justice de mon pays est fautive »... Dans tous ces cas, l'homme juge un concept élevé selon ses capacités intellectuelles. Cependant, la justice peut-elle être définie et qualifiée par chaque individu ?

David connaissait sans le moindre doute la réponse à cette question. Comment peut-on penser un seul instant qu'un individu puisse détenir les clés de la vérité absolue ? Et même si cela était possible, que dirions-nous aux autres individus qui se permettraient de formuler leurs propres conclusions, éventuellement contradictoires aux autres ? En d'autres termes, qui peut se prétendre au-dessus de tous pour pouvoir juger ou jauger le monde entier ?

Si nous pouvons rendre grâce à la Justice divine, c'est que nous pouvons être persuadés que les faiblesses humaines ne sont pas de son domaine : erreur de jugement, partialité, méconnaissance d'un dossier... Lorsqu'une personne est jugée par le Ciel, aucun dessous-de-table ne peut l'aider, ni l'espoir d'une erreur en sa faveur. Dans tous les cas, la justice parfaite est décidée et mise en exécution.

C'est avec cette certitude que le Roi David pouvait déclarer sa joie et chanter à voix haute son bonheur. Lorsque nous savons que l'injustice n'est pas de ce monde, peu importe ce qui nous arrive ou arrive aux autres : nous savons que cela est juste. L'inquiétude, les angoisses ou la peur du jugement s'envolent immédiatement. Nous restons avec la tranquillité d'esprit et la satisfaction de voir se dérouler sous nos yeux la gouverne du monde par le Créateur.

Le septième chapitre des Téhilim fut écrit par David à propos de la lutte qui l'opposa au Roi d'Israël : Saül. Même si Saül tenta plusieurs fois de mettre fin à la vie de David – qui devait lui succéder sur le trône – le futur roi ne se permit jamais de porter la main sur lui. De plus, tandis que les apparences pouvaient laisser penser que Saül se comportait d'une façon digne d'un voyou, Hachem dit à David qu'il était en fait plus pieux que lui (Mo'ed Qatan 16b) !

Plutôt que de commencer à douter de ce qu'il vivait et voyait, le Roi David savait que notre monde ne pourrait pas supporter l'existence d'une Justice divine imparfaite. Ainsi, c'est le cœur rempli de joie qu'il pouvait continuer à louer D-ieu. Puissions-nous nous rapprocher de ce niveau exceptionnel d'émouna.

Dans le prochain chapitre des Téhilim, David nous apprend la voie à suivre pour atteindre un autre sommet de l'émouna : l'amour et la crainte de D-ieu. Si nous méritons d'apprendre, de comprendre et d'essayer de mettre en application ses conseils, nous ferons un autre grand pas dans la bonne direction.

À suivre...

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Envoyé par David dans La pause-café le 9/21/2010 12:02:00 AM

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