Aug 25, 2010

[La pause-café] Lire les Téhilim (Psaumes) 7:13

Lire les Téhilim (Psaumes) 7:13

"Si l'on ne s'amende pas, Il [D-ieu] aiguise Son glaive, Il bande Son arc et l'ajuste." (Psaumes 7:13)

Si nous vivions dans un monde parfait, aucun individu ne fauterait et les punitions n'existeraient pas. Cependant, le Roi David pouvait le constater de ses propres yeux : ses ennemis étaient des perfides, des personnes qui désiraient tout détruire sur leurs passage et s'instituer comme maîtres suprêmes. Face à de tels personnages, David lança son message de rappel : rien ne passe inaperçu pour la Justice divine et vient toujours le temps où nous devons rendre des comptes pour chaque faute commise.

Une justice parfaite

Nous savons tous ce qu'est la justice humaine. Les tribunaux de notre pays sont remplis de juges honnêtes et besogneux qui s'efforcent de rendre leurs verdicts d'une façon consciencieuse. Idéalement, ces juges sont neutres et leur seul intérêt est celui du bien public. Face à de nombreuses pressions (politiques, économiques...), les maîtres d'œuvre de la justice essaient de faire leur travail aussi bien qu'ils peuvent.

En réalité, un suspect sait pertinemment qu'un avocat talentueux – et bien payé – possède plus de chances de le faire sortir libre qu'un avocat néophyte. Également, si une personne possède une position d'influence au sein de la société dans laquelle elle vit, elle saura plus facilement que les autres se jouer des juges, des nombreuses lois à contourner et en fin de compte, réussira là où nous possédons de grandes risques d'échouer. Ainsi, la question mérite d'être posée : la justice humaine en est-elle une véritable ?

Les choses sont bien différentes avec la Justice divine. Les trafics d'influence, les avocats bien payés, les juges à soudoyer... tout cela n'est pas de son domaine. Le Créateur n'accepte pas les pots-de-vin et à Ses yeux, l'homme politique influent ne possède pas plus d'influence que le simple employé de commerce. En fin de compte, nous devons remercier abondamment D-ieu d'être responsable de la Justice divine : les erreurs de jugements, les juges obtus et les méandres toujours obscurs de la justice humaine ne sont pas Sa marque. En d'autres termes, lorsqu'Hachem nous juge, nous pouvons être assuré de l'être d'une façon parfaite.

C'est parce que l'injustice est un concept étranger à D-ieu qu'elle n'est pas de ce monde. Certes, l'entendement humain ne peut pas toujours comprendre ce qu'il voit. C'est de cette façon que le Maître du monde jauge notre émouna (foi) ! Si au moindre prétexte nous commettons l'erreur de remettre en cause l'intégrité totale de la Justice divine, nous sommes tombé dans le piège que le mauvais penchant nous avait tendu.

Plutôt, un sentiment ne doit jamais nous quitter : celui de voir la Justice divine diriger le monde, ainsi que le nôtre. À chaque pas, à chaque décision, D-ieu nous juge avec un niveau élevé de compassion. Même si nous fautons, toutes les chances de nous racheter nous sont données. La patience d'Hachem dépasse largement celle des êtres humains.

En même temps, nous ne pouvons pas compter sur une faute du système judiciaire céleste pour éviter une punition méritée. Un jour ou l'autre, si nous ne nous repentons pas, le verdict tombera, qu'à D-ieu ne plaise. Dans ce cas, nous ne pourrons pas crier à l'injustice. Plutôt, c'est sur notre propre folie que nous devrons pleurer. Tel un archer surdoué, Hachem prend tout le temps qu'il faut afin de bander son arc. Pourtant, lorsque la flèche est partie, elle atteint invariablement le centre de la cible. Autant racheter nos fautes avant d'être l'objet de sa cible.

À suivre...

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Envoyé par David dans La pause-café le 8/26/2010 12:02:00 AM

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