Aug 11, 2010

[La pause-café] Les prières des Séli'hoth (1)

Les prières des Séli'hoth (1)

Avec l'aide de D-ieu, je présente aujourd'hui le premier article d'une série à propos des prières des Séli'hoth que nous commençons à réciter aujourd'hui (pour les séfarades) ou dans trois semaines (pour les achkénazes).

Hachem et nous

La relation que D-ieu entretient avec nous peut être comparée à celle d'un père qui apprend à marcher à son fils. Jamais très loin, il s'approche tantôt… pour mieux reculer ensuite. L'enfant – se sentant en sécurité – avance à petits pas, sans relâcher ses efforts.

Toute l'année, Hachem est à nos côtés. Tantôt nous sentons Sa présence, tantôt nous la sentons s'éloigner. Certes, le Créateur se trouve toujours près de nous, mais il existe une période de l'année où Sa présence est exceptionnellement proche. Cette période est celle des dix jours de Roch Hachana (le jour de l'an juif) à Yom Kippour (le jour du Grand Pardon).

Pendant cette période, le Maître du monde attend avec encore plus d'impatience que nous nous tournions vers Lui, que nous fassions appel à Lui. C'est pour cette raison que les prières que nous prononçons pendant ces dix jours peuvent atteindre ce que les autres prières ont plus de difficulté à faire pendant les autres jours de l'année.

Osons !

Si nous réalisons pleinement ce fait, nous pourrons en conséquence consacrer tous nos efforts aux demandes que nous formulons à Hachem. Ceci ressemble à un fils qui désire quelque chose d'important de la part son père : il a tout intérêt à formuler sa demande à un moment favorable ! Pendant les dix jours de repentir (la période entre Roch Hachana et Yom Kippour), nous pouvons demander ce que nous désirons à Hachem : Son attention est à son maximum.

C'est pour cela que nous ne devons pas hésiter à demander de grandes choses. Viendrait-il à l'idée d'un enfant qui peut obtenir de son père un cadeau important de lui demander seulement une sucette ? Nous commettons souvent cette erreur de limiter nos demandes au domaine matériel (un peu plus d'argent, une plus belle voiture…), alors que nous pouvons demander beaucoup plus (que D-ieu nous rapproche de Lui, qu'Il nous aide à sentir la Sainteté…)

Les dix jours de repentir doivent nous servir à une chose : rétablir le lien avec nos racines, nous souvenir du peuple auquel nous appartenons, remettre la Tora et la volonté de D-ieu au centre de notre vie. Nous pouvons demander à Hachem de nous aider à atteindre ces grands projets, plus qu'à aucun autre moment de l'année.

Si pendant toute l'année nous avons eu tendance à oublier qui nous sommes réellement, nous pouvons toujours frapper à la porte du Roi des rois pour lui indiquer notre volonté de réparer ce qui doit l'être. Cette porte ne demande qu'à s'ouvrir, grâce à notre appel.

S'il est bien une période de l'année où nous devons penser au spirituel, c'est celle des dix jours entre Roch Hachana et Yom Kippour. Le mois d'éloul nous sert à nous préparer à cette rencontre d'un autre type.

À suivre…

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Envoyé par David dans La pause-café le 8/12/2010 12:02:00 AM

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